Soulager les parents.

date_range 01 Mai 2020 folder Etre grand-parent

Nous avons repris notre petite fille  quelques heures ... 

 

... par-ci par-là,  bien que nos autorités le déconseillaient fortement.
J'ai encore un libre arbitre, nom d'une pipe.  Et je sais assumer mes responsabilités.
Personne n'est à ce jour tombé malade.

Lavage des mains de tous et de la Puce y compris. Ce n'est pas pour elle que cela pose problème, elle adore jouer avec l'eau !  Mais j'invite fermenent les parents à le faire ce qu'ils ont un peu tendance à oublier... au pire, je leur demande de se désinfecter les mains avec un gel.  Pas de bisou.

Je ne mets pas de masque pour la changer, puisque je ne vois personne d'autre que ses parents qui pour le moments ne sont pas plus malades que nous.  On désinfecte bien les poignées de portes de part et d'autre et on se voit en circuits fermé, les parents ne voient de loin que les grand-parents, ce qui a permis une continuité de la relation,  un soulagement pour les parents quelques peu démunis et épuisés de devoir vivre en circuit fermé avec leur progéniture 7j/7 et 24h/24

Je dois être une héroïne: pas de grands-parents gardiens, et pas de crèche/garderie, j'ai tenu mon rôle de maman, en travaillant parfois, en grande partie seule avec trois lutins, sans me sentire épuisée  pour autant ! Certes, je savais pourquoi je me levais et me couchais, une saine fatigue, de ménage, repas, lessives, activités avec les mômes, sans oublier les pédiatres dentistes et docteurs par la suite ... etc.

Les 3 premières semaines de confinement, nous sommes devenu de gentils animateurs via skype, lecture d'histoires, chansons, et babibouchette, mais rien ne remplace les contacts directs et le toucher de part et d'autre. Les câlins, les chatouilles, les "attends que je t'aide" qui  sont la trame de la relation, les savoirs qui se partagent, la chaîne qui tisse le lien. Supprimer l'un ou l'autre laisse une attente, voir une certaine frustration et la relation est moins solide. Il a fallut quelques minutes de décongèlement lors de nos premières rencontres en promenades. Rien n'allait plus de soi.
Et puis, il a fallut retisser la confiance. Pucinette faisant le tour de ses jouets les redécouvrant avec ravissement, demandant qu'on lui lise des histoires. A chaque rencontres elle est plus mûre, plus mature. Ce qui ne se comprenait pas il y a un mois et maintenant largement acquis, plus rapidement qu'avant le confinement.
Je me suis alors souvenue de mon expérience de jeune maman. Hôspitalisée pour une conservation de grossesse, notre fille a tout d'abord pleuré, beaucoup, puis s'est mise à se refermer, avant de décrocher rapidement le langage entre 20 et 23 mois. La frustration  obligent les enfants à grandir. Il en va de même avec notre petite puce du même âge. Les acquis sont plus rapides.

Heureusement que je fais partie des personnes âgées qui sont jeunes puisque je n'ai pas encore 60 ans, cela nous a permis d'envisager ces rencontres en faisant une bonne pesée d'intérêts.  Les choses auraient été bien différentes si nous étions plus proche de la septantaine !

 

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