Le Covid-19 banalisé.
"Marcel Salathé, épidémiologiste à l'EPFLà Keystone-ATS met en garde contre une banalisation du virus:
«Il est faux de dire que c'est comme la grippe saisonnière». Le taux de mortalité est environ dix fois plus élevé, il n'y a pas de vaccin, et pas d'immunité au sein de la population."
Avec une mortalité de l'ordre de 3,4% dans le monde, selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ce premier cas mortel en Suisse était à attendre. Tôt ou tard, il se pourrait que la quasi-totalité de la population du pays entre en contact avec le virus, a t'il indiqué jeudi.
Retardons donc cette contamination. Là, nous n'en sommes qu'au début et on voit bien que nos jeunes ne prennent pas la mesure de la dangerosité de ce virus.
Interview d'étudiants à l'UNIL/ EPFL/ UNIG
- ils se sentent tout puissants et éternels
- ils jouent avec le danger...
- ils seront grippés au pire
- ils bougent davantages, ne renoncent à rien ou presque, trouvent que les médias en font trop.
- le lavage des mains à l'UNIL fait rire et on se moque gentiment de ceux qui le font... (sauf dans les laboratoires où c'est une norme acquise, mais allez parler avec des étudiants en droit ou en lettre...)
- la population vieillissante fait peser une lourde pression sur leurs épaules, moins de vieux, c'est moins de facture sociale.
On ne le dit pas encore, mais cette pandémie va avoir un coût sur notre économie et nos primes d'assurance.
Soupir dépité !
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